L’aïkido est un budo, une voie martiale japonaise dont les racines plongent dans l’histoire féodale du Japon, bien que cet art martial soit né au XXe siècle. Son fondateur, Morihei Ueshiba, le considérait comme une voie de purification et d’élévation de l’homme.
L’aïkido a pour but, à travers l’étude de techniques à mains nues (frappes, immobilisations, projections) et la pratique des armes (bokuto, jo, tanto), de développer plus de conscience et une capacité à rester libre quelle que soit la situation.
L’aïkido est aujourd’hui l’un des arts martiaux japonais les plus pratiqués, grâce notamment aux nombreux élèves directs du fondateur qui firent connaître cette discipline à travers le monde.
Le dojo (道場) est le lieu où l’on étudie la voie. Étymologiquement, 道 (do) signifie la voie, le chemin et 場 (jo) le lieu, la maison.
Vianney Barbin débute l’aïkido en 2007 à Angers auprès de Marie-Christine Verne. Après cette année de découverte, il s’installe à Tours et poursuit l’étude de l’aïkido à l’École du Budo sous la direction de Joël Barillet, avec qui il s’initie au iaïdo.
C’est le début d’un travail d’approfondissement de la discipline qu’il élargit régulièrement en stage auprès de plusieurs enseignants tels que Philippe Cocconi, Brahim Si Guesmi et Léo Tamaki. Ce dernier lui permet de rencontrer des experts japonais qui chacun reconsidèrent — mais selon des principes qui leur sont propres — la manière dont le corps est utilisé dans la pratique martiale : Kono Yoshinori (kobujutsu), Hino Akira (Hino Budo) et Kuroda Tetsuzan (Shinbukan Kuroda Ryugi).